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De l'objet du désir, garde le seuil amer
Des farouches délires, d'être vaincu parfois
Ne prends pas connaissance, des vérités sincères
Barde tes jours simples, et aspire tes droits
Puis hâte tes tenants, retarde tes largesses
Débats tes affluences, réfute tes promesses
Jouis de tes créateurs, distingue l'apparent
Épargne tes secrets, domine tes tourments
Déplace la genèse de tes tempêtes passées
Devient donc le vénal maculer d'allégeance
Mens sur tes apparences, idéalise ton sens
Puis combat l'absolu, ce fantasque premier
Hasarde tes pions sur les chemins des gloires
Jalouse le vainqueur, déments ta décadence
Surmonte la douleur, et accueille sa clémence
Maquille-toi d'un sourire, et trompe l'avatar
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De ses heures qui rampent
Comme un chat fatigué
Dans leur cadre bordé
De dorures inquiétantes
De ses roses lassées
Entrelacées d'épines
De ses rêves pensés
Qui rejoignent les cimes
De toutes ses mémoires
Je ne nomme leurs noms
S'il ne peut y pleuvoir
Qu'il y brûle sinon
De ses jours mornes et tristes
Impétueux, matins bruns
Je ne garde que l'ellipse
Blotti entre mes mains
Ses arômes mêlées
Aux nécropoles voisines
Signatures du Léthé
Griffures des Abymes
De ses heures qui pourrissent
Dans ses mures béants
De ses nuits fatalistes
Ou personne n'entend
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Me border de remords M'abaisser au plus bas
Amorcerais-je mes torts
A ceux qui brillent au pas?
Pour faner à mon tour
Je me scinderai en deux
Arborant mes contours
A celui qui le veut
Quand la septième vient
Sans vraiment arriver
Me tenant par la main
Scandant le vent salé
M'adonner à la fonte
De ces larmes sans vie
M'évincer de vos hontes
Qui font de moi un si
Puis faner à mon tour
Me scinder en deux cas
Arborer mes contours
A ceux qui brillent au pas
Me figer de rancoeur
Me fixer au rochet
M'adonner à vos peurs
Mordre dans vos péchés
Puis la septième vient
Sans vraiment arriver
Elle me tient par la main
Scandant le vent salé
Puis la septième vint
Devançant les nantis
Me tenant par la main
A travers les maquis
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Revêtis de linges noirs
Le ciel ne brille plus
A ceux qui peuvent voir
La lumière des rues
A ceux qui, grand cortège
Affamé, désespèrent
Sous le lac de pierres
Recouvert de neige
Dans les rues endormies
On se souvient le mieux
De ces vastes prairies
Ou y brillaient les cieux
Je ne m'y ennuis plus
Et que sombre mes songes
Mon spleen à disparu
Sous l'averse des bombes
Revêtis de linge noirs
Le ciel ne brille plus
A ceux qui peuvent voir
La splendeur des rues
A ceux qui grands hommes aigres
Vous déplaise messieurs
Mon spleen s'en est allé
A tout jamais reput
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De vieux déserts en haut décor
Qu'il est si dur d'y échapper
Quand l'amoureuse au visage d'or
Conte ses heurts à leurs côtés
De vieux déserts en haut décor
S'accrochent à la jeunesse du jour
Quand la trompeuse au visage d'or
Se voile en caressant leur joue
Ils sont si longs les jours d'hiver
Deux milles s'arrachent aux vents du Nord
Quand la dormeuse au visage d'or
Suit leurs adages peints en ses serres
De vieux déserts en haut décor,
Silencieusement approchent
Deux milles s'arrachent aux vents du nord,
Impétueusement s'accrochent
De vieux déserts en haut décor
Qu'ils leurs sont chers même cassés
Quand la danseuse au visage d'or
Souffle le vent dans leurs pensées
Deux milles s'arrachent aux vents du nord
Quand l'impétueuse au visage, dort
Ses vieux déserts en haut décor
Se fondent et y scindent leur sort
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