• le visage de la mort

    De ses heures qui rampent

    Comme un chat fatigué

    Dans leur cadre bordé

    De dorures inquiétantes

     

    De ses roses lassées

    Entrelacées d'épines

    De ses rêves pensés

    Qui rejoignent les cimes

     

    De toutes ses mémoires

    Je ne nomme leurs noms

    S'il ne peut y pleuvoir

    Qu'il y brûle sinon

     

    De ses jours mornes et tristes

    Impétueux, matins bruns

    Je ne garde que l'ellipse

    Blotti entre mes mains

     

    Ses arômes mêlées

    Aux nécropoles voisines

    Signatures du Léthé

    Griffures des Abymes

     

    De ses heures qui pourrissent

    Dans ses mures béants

    De ses nuits fatalistes

    Ou personne n'entend


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